La compagnie Interlude propose différentes tenues de soirée pour homme et femme, contemporaines ou historiques : smokings, robes longues , queues-de-pie, robe de bal, costumes d'époque.
En cette époque où il n'est pas recommandé de se réunir en trop grand nombre, il nous paraît important de miser sur la qualité plutôt que sur la quantité. Une fête réussie ne nécessite pas forcément d'être nombreux. En revanche une fête sans tenue de soirée, c'est un peu comme un champagne sans bulle : une promesse inaboutie. Un plaisir gâché en somme.
Un fête est un moment d'exception, une échappatoire à la vie quotidienne. Notre tendance actuelle à tout simplifier - un peu par paresse, soyons honnêtes ! - nous éloigne de plus en plus de cette notion d'exception, de cette idée que tous les instants de la vie n'ont pas la même valeur et que tout ne se vaut pas. Une fête dans un cadre désagréable et sans musique, est-ce encore une fête ? Il est important de soigner la forme autant que le fond.
Voici donc un petit historique de la tenue de soirée.
La tenue de soirée participe de cette notion d'exception dont nous venons de parler. Pour l'homme, comme pour la femme, il s'agit de porter des vêtements de bonne facture mais aussi et surtout une tenue différente de celle de la journée, une tenue qui assume notamment son côté ostentatoire. Une tenue de soirée a pour vocation de mettre en valeur et au premier plan celui ou celle qui la porte.
En fonction des époques et du type d'événement, les codes vestimentaires imposent plus ou moins d'éclat. Il y a également une distinction entre les hommes et les femmes. Mais globalement, la tenue de soirée doit être frivole, tout comme l'est le sens de la fête. Elle se doit, par petites touches, de briller, par des tissus soyeux ou satiné (le revers de la veste d'un smoking est par exemple couvert de soie noire) ou des ornements scintillants (strass, paillettes, sequins, bijoux)
Même si nous en trouvons des traces dès le XVème siècle, le concept de "tenue de soirée" apparaît véritablement à la fin du XVIIIème siècle, sous le Directoire, et s'épanouit pleinement au XIXème siècle et durant la première partie du XXème siècle. En effet, c'est après la Révolution que la haute-bourgeoisie, suivie bientôt par la noblesse, prend l'habitude systématique de se changer tous les soirs, que ce soit pour un grand bal ou pour un simple dîner en famille. La tenue de soirée reprend alors certains codes de l'ancienne tenue de cour (toilette imposante - surtout pour les femmes- et luxueuse devant être porter en présence des monarques et de la noblesse), notamment le luxe des tissus, des broderies et des ornements.
La tenue de soirée se porte à partir de dix-huit heures et est hiérarchisée en fonction du type d'événement : simple dîner en famille, grand dîner d'apparat, bal. Pour les hommes, la queue-de-pie fait sont entrée en scène et restera, à quelques évolutions près, la tenue de soirée masculine par excellence jusque dans les années 1950. Le smoking apparaît dès les années 1910 et devient très courant à partir de 1920 mais on lui préfère la queue-de-pie pour les soirées de prestige. A partir des années 1950 et surtout des années 1960, la queue-de-pie ne se porte quasiment plus tandis que le smoking devient le summum de l'élégance, ce qu'il représente encore aujourd'hui. Que ce soit la queue-de-pie ou le smoking, le principe reste le même : une tenue en noir et blanc permettant, par cette relative discrétion, de mettre en valeur les toilettes féminines qui, elles, mises sur la couleur.
Tout au long du XIXème siècle, la robe de soirée reprend la silhouette des robes portées en journée mais les tissus sont plus chatoyants qu'en journée et les femmes s'autorisent à montrer certaines partie de leur anatomie grâce à des décolletées plus ou moins plongeants et l'absence de manche, ce qui est totalement impossible en journée. Si la robe pour les dîners peut être portée près du corps, comme sous le Premier Empire ou à la Belle Epoque, la jupe de la robe de bal se doit d'être évasée afin de facilité la danse et de paraître plus habillée.
Pendant les années Folles, l'ourlet des jupes et des robes a été remonté à mi-mollet, parfois juste en-dessous du genoux et la taille a été abaissée à mi-cuisse. La robe du soir fait de même et des ornements nouveaux apparaissent, tels que les franges ou les strass ou les paillettes. Cependant, pour un événement prestigieux, la robe longue et peu ornée reste de rigueur. A partir des années 1930, la robe courte disparaît en soirée au profit de la robe longue épousant les formes du corps (robe sirène, fourreau, robe trompette) et arborant un dos nu profond. Dans les années 1940 et 1950, la robe de soirée et de nouveau très volumineuse puis à partir des années 1960 les robes proches du corps sont définitivement adoptées sauf pour le bal où la jupe évasée reste plus élégante et pratique pour la danse. La robe de soirée courte, quand à elle, apparaît dans les années 1950. A cette époque, il s'agit en fait d'une robe de cocktail, c'est-à-dire pour une réception peu habillée. Depuis les années 1990, la robe courte est acceptée comme robe de soirée mais reste moins chic qu'une robe longue.
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